Partie 3 : Kosen rufu et la paix mondiale
Chapitre 28: Les trois présidents fondateurs et la voie de maître et disciple [28.9]

Le président Ikeda énumère ici les principales caractéristiques de son précieux maître, Josei Toda.

Mon maître dans la vie, le deuxième président de la Soka Gakkai, Josei Toda, était un homme au caractère noble. J’ai reçu de nombreuses lettres de membres du groupe Avenir et du département des étudiants me demandant quel type de personne il était.

Un peu plus tôt dans la journée, j’ai noté ce qui me venait à l’esprit quand je pensais à M. Toda, et j’aimerais vous en faire part, en espérant que vous pourrez ainsi vous faire une idée plus précise de qui il était.

« Il était strict.
Il était un maître de vie attentionné.
Il était vif et audacieux.
Il était large d’esprit.
Il était passionné.
Il était intelligent.
Il se mettait en colère contre l’injustice et l’arrogance.
Il était facilement ému jusqu’aux larmes.
Il percevait clairement la nature essentielle de toute chose et de tout événement.
Il était très doué en mathématiques.
Il avait une foi et une conviction aussi inébranlables qu’un rocher.
Il protégeait et défendait la Loi avec une parfaite loyauté.
Il avait une personnalité aussi rigoureuse que le froid précoce de l’automne.
Il avait toujours un sourire doux comme une brise printanière.
Il aimait proposer un verre de saké avec un grand sourire.
Il avait une allure majestueuse.
Il se dégageait toujours de lui un air d’excellence.
Il était en toutes circonstances l’allié des personnes ordinaires.
Il n’oubliait jamais ceux qui luttaient contre les souffrances de la vie et de la mort.
Il était toujours sensible aux problèmes et aux préoccupations des autres.
Il était à la fois optimiste et pessimiste.
Il luttait de toutes ses forces contre le mensonge et le mal.
Il était capable de discerner la nature et les qualités essentielles de chacun.
Il était un expert dans l’art d’aider les gens à exprimer pleinement leur potentiel le plus élevé.
Il prenait courageusement la parole pour concrétiser l’idéal de Nichiren, « l’établissement de l’enseignement correct pour la paix dans le pays ».
Il éprouvait une grande empathie envers les pauvres.
Il mena une vie qui fut, en un sens, caractérisée par des luttes douloureuses et incessantes.
Il se réjouissait du bonheur et de la joie des autres.
Il détestait, par-dessus tout, être désigné comme une sorte de gourou.
Il était fier d’être une personne ordinaire et un homme d’une grande foi.
Il avait toujours l’amour pour le peuple.
Il essayait de comprendre profondément le cœur de chacun.
Il était attentif et très efficace.
Il était toujours généreux et très libre.
Il était rigoureux dans les orientations qu’il dispensait à ses disciples.
Il aurait donné sa vie pour ses disciples.
Il était animé d’une immense passion.
Il vivait toujours en manifestant une sagesse et une intelligence authentiques. »

Texte extrait d’un discours prononcé à la conférence des représentants conjointe des régions 3 et 4 de Tokyo, Tokyo, le 25 décembre 1986